10 février 2024, début de l’année du Dragon de bois
Le signe chinois du DRAGON 龙 (龍) occupe la cinquième position parmi les douze signes du zodiaque chinois.
Symbole de puissance et de chance : Le Dragon est d’essence Yang. Il est considéré comme un symbole de puissance, de chance et de prospérité en Chine. Il est associé à la force, à la réussite et à la bonne fortune.
Personnalité charismatique : Les personnes nées sous le signe du Dragon sont souvent perçues comme charismatiques, audacieuses et pleines d’énergie. Elles ont un leadership naturel et sont prêtes à relever des défis.
Créativité et ambition : Les Dragons sont généralement créatifs, ambitieux et ont un fort désir de réussite. Ils ont tendance à poursuivre leurs objectifs avec détermination et à prendre des initiatives.
Sens de l’honneur : Les Dragons ont un fort sens de l’honneur et de l’intégrité. Ils attachent de l’importance à la loyauté et à la justice.
Indépendance d’esprit : Les personnes nées sous le signe du Dragon apprécient leur indépendance et peuvent parfois être têtues. Elles préfèrent suivre leur propre voie plutôt que de se conformer aux attentes des autres.
Années de chance : Les années du Dragon sont considérées comme des années de chance pour ceux qui sont nés sous ce signe. C’est une période propice pour entreprendre de nouveaux projets, investir et prendre des risques calculés.
Les dragons étaient traditionnellement considérés comme les gouverneurs de la pluie dans la culture chinoise. Ils avaient le pouvoir de décider où et quand il pleuvait.
Le Dragon vert de l’Abîme ou Dragon de Bois. Le Bois (élément petit Yang) apporte une touche de créativité, de flexibilité et d’ouverture d’esprit au Dragon. Les Dragons de Bois sont souvent perçus comme étant plus indulgents, plus sociables et plus adaptatifs que les autres Dragons. Ils sont dotés d’une grande force intérieure et ont un esprit vif pour résoudre des problèmes complexes. Le Bois renforce également leur capacité à communiquer efficacement et à établir des liens avec les autres.
La légende
Il était une fois, il y a très longtemps, en Chine, un village de pêcheurs où un homme avait malencontreusement tué un dragon des mers. A cette l’époque ces puissantes créatures peuplaient en effet les terres et les océans.
Le drame était arrivé le jour du nouvel an lunaire. Et chacun savait la terrible malédiction qui pesait désormais sur le village : le fantôme du dragon viendrait tous les ans, au lever du jour du nouvel an lunaire hanter les lieux, exigeant des habitants qu’ils sacrifient leurs derniers-nés pour apaiser sa faim. S’ils résistaient, il leur infligerait d’horribles représailles : il ravagerait toute leur contrée et les exterminerait tous.
Le premier jour de l’année lunaire suivante le fantôme du dragon apparut dès l’aube, réclamant son tribut d’enfants nouveau-nés. Ses menaces terrifiantes devinrent tangibles lorsqu’il souffla sur le village, de son haleine brûlante et nauséabonde, quantité de fumées denses et âcres. Ces vapeurs suffocantes produisirent aussitôt de grands désordres dans les corps et les esprits.
Se voyant au bord de la catastrophe annoncée, un des hommes du bourg, reconnu pour sa sagesse, tenta de convaincre les villageois d’accéder à l’ignoble requête du dragon en lui offrant un seul petit nouveau-né. Ce qui fut fait, dans la douleur de tous, mais dans l’espoir naïf qu’à jamais le dragon disparaitrait.
Mais année après année le dragon revenait au premier jour de l’an lunaire. Et chaque année une autre famille offrait en sacrifice, au cours d’un rituel atroce, son fils dernier-né au dragon insatiable.
Le jour de l’an lunaire arrive où c’est au tour d’une jeune veuve de devoir livrer son fils au monstre. Pendant des jours et des nuits elle cherche comment échapper à cette fatalité. Quelques heures seulement avant le moment fatidique, elle fait un rêve qui lui inspire comment repousser le dragon. Avant le lever du jour elle s’affaire aux préparatifs pour affronter seule le monstre : une pyramide de bambous surmonté d’un tissu imbibé de son propre sang, et une torche. Aux premiers hurlements du dragon dans le village elle enflamme les bambous. Le dragon, fasciné par le linge ensanglanté, s’approche du feu à l’instant de son crépitement le plus intense. Terrifié, le dragon s’enfuie à travers les rues. Les villageois, soudain enhardis par sa frayeur, le poursuivent avec des tambours, des cloches, des gongs et des pétards.
Depuis cette époque lointaine, l’avènement du nouvel an lunaire se fête, partout en Chine, bruyamment et brillamment. Et c’est pourquoi, depuis, le fantôme du dragon, n’est jamais revenu…
La Fête des lanternes cloture les festivités du Nouvel An chinois
